Couteaux !

Gourmands !
C'est le nom qu'a donné un coutelier du bassin Thiernois (Thiers, Puy-de-Dôme, Capitale de la Coutellerie) à une de ses création.
Il m'a confié ses couteaux à photographier et à mon épouse la maquette du futur catalogue ...
Un gros travail pour mon épouse ...
Pour moi, de moins en moins ...

Du fameux et célèbre "Laguiole" de toutes lames et de tous manches, en passant par les couteaux "Régionaux", les "Ensembles" (Coffrets), les "Racés", les "Chasses" sans oublier le fameux "Thiers", etc etc ...
Le plus difficile pour ce genre d'exercice est de présenter à chaque photo un équilibre colorimétrique, surtout dans les lames.
Imaginez une page de catalogue avec des photos de couteaux d'une même origine, un Laguiole par exemple, dont les lames seraient toutes différentes, tant en couleurs qu'en densité ...
Beuuuéérk !

Voici donc un exemple de photo de ces "Gourmands" pris en situation avec le porte couteau.



Comme le catalogue, du moins sa fabrication, va redémarrer après un temps mort de quelques mois, attendez vous à voir défiler sur ce fil bon nombres de couteaux célèbres et d'a.
Il sera important pour moi d'avoir un avis "de client potentiel" sur mes prises de vue ...

Bien sûr ce fil est "ouvert" à toutes et à tous, aussi, n'hésitez pas à photographier vos "couteaux'" ...
Je peux donner aussi quelques astuces pour l'éclairage, la gestion des reflets, etc etc ...

... tout en gardant l'authenticité des véritables couleurs tant de la lame que du manche : difficulté supplémentaire je suppose.

Pour le premier article, je comprend tout à fait la difficulté pour trouver le bon réglage. Mais par la suite, j'ai un peu de mal à comprendre les risques de variations : normalement, si tu utilises toujours les mêmes paramètres (ouverture, vitesse, sensibilité et focale), sachant que tu utilises une boîte à lumière qui te garantit une lumière régulière, tu devrais avoir le même rendu non ?

à toi les difficultés des pdv, à nous le plaisir de regarder des belles réalisations

Beau travail!!
Pour ce type de pdv,je n'ai que mon expérience argentique.
Photographies que je réalisais systématiquement en ektackrome 4x5 inchs.
Je gardais le même éclairage, donc le même temps de pose pour chaque série lorsqu'il s'agissait de couverts de table ou de réveils par exemple.
Je pense que pour parvenir au résultat dont tu parles, tu dois certainement obligatoirement postraiter????
Je vais voir ce que j'obtiendrai avec mes deux seules lampes de bureau et la fonction Clear view de mon 500D qui à présent comporte au choix deux cadrillages.
Sur le 450D la dénomination de cette fonction, c'est live view
Sur des photos de fruits et autres, il m'est arrivé de tamponner des reflets inutiles et disgracieux
Il est toute fois possible d'atténuer ou de faire disparaître certains reflets en bougeant son éclairage ou même en changant
trés légérement son angle de prise de vue.

gillesLV a écrit:

... tout en gardant l'authenticité des véritables couleurs tant de la lame que du manche : difficulté supplémentaire je suppose.

Pour le premier article, je comprend tout à fait la difficulté pour trouver le bon réglage. Mais par la suite, j'ai un peu de mal à comprendre les risques de variations : normalement, si tu utilises toujours les mêmes paramètres (ouverture, vitesse, sensibilité et focale), sachant que tu utilises une boîte à lumière qui te garantit une lumière régulière, tu devrais avoir le même rendu non ?

Normalement, tu devrais avoir raison et c'est également ce que j'ai cru.
Mais la bascule des couleurs, notamment des gris est très sensible.
Et elle ne tient à rien.
D'abord le métal qui fait ce qu'i veut. J'ai des lames qui tirent sur le jaune, le cyan, des aciers qui s'irisent,
ensuite, un sournois petit rayon de soleil qui passe par la fenêtre que l'on ne remarque pas tout de suite et paf, on dérive ..., il faudrait que je ferme toutes les fenêtres et volets ...
La luminosité ambiante, un réflecteur que l'on déplace involontairement, la toile de la boîte à lumière qui jaunit imperceptiblement sur de longue période d'inactivité (surtout si on ne fait pas "toutes" les photos d'une seule séance) la périodicité de l'arrivage de modèles que je photographie, les couteaux étant fabriqués en fonction de la maquette et du projet internet ...
Même si je refais la balance des blancs à la chartre de gris à chaque fois, les dérives sont toujours possibles et la balance n'est jamais jamais identique.
Tous ces petits détails font que je dois être très vigilants sur ces "bascules" de couleurs. L'écran calibré, l'imprimante pour épreuvage et verifier aussi que l'écran ne varie pas trop lui aussi et enfin surtout une bonne gestion des gris "neutres" sous photoshop sont indispensables pour uniformiser des prises de vue qui s'étalent depuis maintenant plus d'un an ...
Et croyez moi, lorsque vous faites le montage final de la page du catalogue avec une quinzaine de couteaux tous du même style mais avec des manches différents, là, on voit les écarts si l'on n'a pas été vigilant ...
Jusqu'au "cromalin" ( http://www.gestiondescouleurs.com/glossary/ ) épreuve étalon pour les imprimeurs, il est parfois nécessaire de revenir sur tel ou tel détail ou bascule pour finaliser le B.A.T (Bon à tirer) ...

En argentique,il était en effet indispensable de fermer ses volets surtout lorsqu'était utilisé une surface sensible type lumiére artificielle.
La photographie en studio est finalement une discipline relativement fatiguante tant il y a de choses auxquelles il faut prêter attention.
As-tu déja eu à photographier une série d'objets en étain( assiettes, vases, gobelets, etc...)
Là, il y a vraiment de quoi s'arracher les cheveux!!!!

Des objets en étain ?
Non.
Jamais ... en revanche, j'ai eu l'occasion de faire des photos de plats en inox, avec une Linhof Technika V et les éclairages au tungstène ...
Pour "caler" les éclairages et une demi-douzaine de plats brillants comme des mirroirs, il me fallait bien à l'époque au moins une journée. Les premiers "polars" ne se faisaient que le lendemain, avec un œil neuf !
Comme c'était à l'époque des photos noir et blanc, il fallait y aller ensuite de la mise en route du compresseur et de l'aérographe avec ces masques de détourage et ses contre-masques, sortir les gouaches grises et les pinceaux dits "Poils de cul" pour se lancer dans les retouches voulues ou souhaitées par le client ...
Tu as du connaître cela aussi ...
Aujourd'hui, François, je me régale avec photoshop ... ! Il ne me faudrait qu'une journée pour refaire ce genre de photo, aligner les six plats en inox, faire la photo et les retouches

pour toutes ces précisions racoon ... comme quoi entre la théorie et la pratique, il y a toujours un élément perturbateur pour mettre son grain de sel (le battement d'aile d'un papillon blablabla )

pour un petit concours dont le theme était "ça Pique" j'avais aussi fait un shoot avec des couteaux. Et c'est l'enfer pour avoir un aspect inox sans reflet et sans au contraîre un reflet "noir"

wouah c'est super complexe !!! et tres agreable à regarder !

la vlà

on voit bien la différence avec celle de racoon

ah Patrick !!! tu me fais super rire !!

racoon a écrit:

Des objets en étain ?
Non.
Jamais ... en revanche, j'ai eu l'occasion de faire des photos de plats en inox, avec une Linhof Technika V et les éclairages au tungstène ...
Pour "caler" les éclairages et une demi-douzaine de plats brillants comme des mirroirs, il me fallait bien à l'époque au moins une journée. Les premiers "polars" ne se faisaient que le lendemain, avec un œil neuf !
Comme c'était à l'époque des photos noir et blanc, il fallait y aller ensuite de la mise en route du compresseur et de l'aérographe avec ces masques de détourage et ses contre-masques, sortir les gouaches grises et les pinceaux dits "Poils de cul" pour se lancer dans les retouches voulues ou souhaitées par le client ...
Tu as du connaître cela aussi ...
Aujourd'hui, François, je me régale avec photoshop ... ! Il ne me faudrait qu'une journée pour refaire ce genre de photo, aligner les six plats en inox, faire la photo et les retouches

Pendant des années,j'ai eu un bon client publiciste qui avec mon aide à monté un studio complet de pdv chez lui en plus de sa propre imprimerie(offset) c'est moi qui ai réalisé sa premiére plaque., il a eu ensuite jusqu'à 10 bécannes. Nous avions une chambre équipée d'un dos avec prisme pour redresser l'image sur le dépoli, c'était super, plus un dos polaroid pour voir ce que donnait la mise en place et l'éclairage avant de schooter avec
un ekta.
J'ai eu à photographier un peu de tout même des desserts glacés .J'avais un assistant et quelques fois deux!!!!
Et puis un jour aprés des années de succès(because mauvaise gestion et je ne sais quoi plus d'autre, dépôt de bilan!!)
J'avais refusé sa proposition d'association fort heureusement.
J'étais payé à l'heure chaque fois qu'il avait besoin de moi, j'étais donc artisan et salarié.