Quelques reflets "zébrés"
Mais les rayures du zèbre,, au fait?
Selon une première hypothèse, le zèbre serait rayé par mimétisme. Ses rayures lui serviraient de camouflage dans les endroits couverts, au crépuscule et à l'aube. Mais, le zèbre n'est pas le genre d'animal à rester immobile pour se confondre avec le décor. Et de plus, en pleine savane, les rayures le rendent plus facilement repérable.
De ce fait, on peut alors supposer que ces rayures sont faites pour être vues. Leur présence pourrait servir à gêner le prédateur lorsqu'il doit évaluer le saut à exécuter pour bondir et attaquer sa proie. En effet, par illusion d'optique, un objet ou animal pourvu de rayures peut parfois paraître plus gros qu'il ne l'est. Mais généralement, un lion bondissant sur un zèbre ne rate pas sa cible et ne semble donc pas faire l'objet d'une quelconque erreur d'estimation due à l'effet d'optique.
Chaque zèbre possède une robe zébrée différemment. Les rayures pourraient alors avoir un rôle d'identification et seraient à la fois les "empruntes digitales" et le "nom" de chacun des zèbres. Toutefois, d'autres chevaux sauvages, dépourvu de rayures, arrivent à se différencier. Il se peut donc que ce ne soit pas la fonction des rayures.
Les rayures sont pour nous la principale caractéristique du zèbre. Ce critère suffit à différencier un zèbre d'un cheval. Il se peut que les zèbres se différencient des autres équidés par le même critère. En plus, le style des rayures varie selon les variétés et serait le témoin d'appartenance à une variété, un troupeau ou une tribu de zèbre à la manière d'un maillot de sport au sein d'une même équipe. Et peut-être les rayures créeraient:lol: un facteur d'unité au sein de l'espèce.
L'alternance de rayures blanches et noires peut aussi, au soleil, éblouir le prédateur et donc le perturber lorsque son regard doit se concentrer sur sa proie.
D'après une autre hypothèse, les rayures protègeraient les zèbres des insectes nuisibles. En effet, l'effet d'optique qu'elles engendrent dissuaderait ceux-ci de s'y poser. On a d'ailleurs remarqué qu'en Afrique tropicale les zèbres étaient moins porteurs de maladies causées par les insectes que les autres équidés.
Dans un tout autre registre, les rayures pourraient avoir une fonction rafraîchissante. Au soleil, le contraste entre rayures blanches et rayures noires créerait des souffles circulaires aux limites de ces zones. Ce qui expliqueraient peut-être la disparition du quagga, un zèbre du sud-africain qui était moins rayé que les autres.
Voilà, Eurêka a emprunté sept pistes et peut-être que parmi celles-ci se trouve LA réponse...