merci les copains copines,
Merci Romaneau, Gilles, Arcenciel, Micbou, Colibri, Sofi et Patrick, et comme vous devez vous y attendre je ne peux m'empêcher de saisir l'occasion pour y aller d'un petit speech qui remplacera ma divagation hebdomadaire si vous le permettez :
tout a commencé ainsi :
en effet le 12 décembre 1950 vit naître celui qui postera ici sous le pseudo de Placebo, au moment même où mourait Prosper , le cochon de la maison annuellement sacrifié à l'autel de la gourmandise,
depuis après maintes réflexions je suppose que l'âme du savoureux ongulé se réfugia dans le corps du nouveau né que j'étais.
d'ailleurs pourquoi la métempsychose nous serait-elle à sens unique ?
Ainsi donc, débarquant en pleine fête de cochonnailles, salaisons, et réjouissances gourmandes, je fus définitivement marqué par deux des plaisirs de la terre : la gourmandise et le sexe car la sage-femme en me baignant me tripota instamment l’organe reproducteur afin de le défriper et lui donner belle figure à lui aussi. (elle y réussit pleinement )
plus tard quand je fus baptisé et à cause du sel que le curé me foutut dans la bouche comme le voulait la liturgie, je connu mon premier accès d'hypertension artérielle.
à la suite de quoi je décidai de ne plus ingurgiter l'eau des huîtres, même avec du citron, la saveur de celles-ci se suffisant à elle-même, quoique parfois je me suis laissé séduire par un accompagnement de crépinettes. (de porc évidemment)
le temps passa et de "joyeux drôle-qui-fout-rien-àl'école" (et qui boit le vin de messe en cachette) je devint ce "salopiot-d'ado-qui-fout-rien-au-collège" (et qui se torchonne au ricard menthe en cachette).
puis je devins ce "gentil-jeune-homme-rêveur-qui-cherche l'âme-soeur" (et qui traine en cachette chez les putes du petit Bayonne)
ensuite pour plaire en société je me vêtis de l'habit du bel-homme-sympathique-équilibré-sérieux qui pourrait faire le bonheur d'une gentille épouse (et qui en cachette le week-end se déguisait en hippie Peace&Love et partageait ses amies avec ses amis et les amies des amis )
après au diable l'hypocrisie et tant pis si ça dérange je ne cachai plus mes dérives et je devins ce "noceur impénitent-qui-ne-pense-qu'à-ça et qui-se-ruine-avec-ses-grosses-motos-qu'il-va-finir-par-se-tuer-avec".
puis arriva le moment où je me retrouvais seul célibataire de mon âge et je succombais au complexe de la poêle qui est d'avoir le cul au chaud, le ventre plein tout en étant tenu par la queue, en clair je m'installai en ménage.
et puis plus rien, car les gens heureux n'ont pas d’histoire, jusqu’à ce qu’apparaisse l’appareil photo numérique.
Ce qui a fait que me voilà en face de vous en train de fêter mon anniversaire aujourd’hui.
Et considérant que le seul moyen de vivre longtemps est de vivre vieux ;
vos encouragements m'incitent à persévérer, je vais donc m'y atteler.
je m’apprête aussi à percuter quelques cartouches qui attendent à l'abri de la lumière :
il y aura plus de bouchons qui vont sauter que de convives, mais il parait que c'est l'avancée en âge qui veut ça, aussi surement que je ne risque plus de mourir jeune con.
comme disait mon arrière grand-mère défunctée à 102 ans : tant que le champagne est bon à boire, la vie est bonne à prendre.
j'en ai donc commandé une nouvelle livraison pour l'année qui arrive,
si vous passez par ici
je les percuterai avec vous et si vous n'aimez pas on changera de munitions et si ça ne prolonge pas notre vie ça lui donnera de la couleur et du goût.
je vous remercie encore pour votre sympathique attention et pardonnez-moi si mon texte manque d'images, mais aujourd'hui est un jour très encombré.