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Voici en bonus la biographie imaginée par Patrick , à laquelle vous avez échappé !!
Né à Paris après la seconde guerre mondiale, je me destine d’abord aux sciences humaines et sociales avant de me tourner vers le dessin et la peinture. A Montparnasse, une rencontre avec l'écrivain Henry Miller, qui m’encourage à me diriger vers la photographie, fait prendre un tournant décisif à ma carrière.
mes premiers clichés sont des documents ethnographiques : Asie, Europe centrale, Cuba, Jamaïque et, surtout, États-unis, où je réside quelques temps en Californie et dans le Nevada puis je m'oriente vers la photographie humaniste (Doisneau, Brassaï...) jusqu'en 1995, date à laquelle je redéfinit le cadre de mon travail.
En 1996, sur les conseils d'un collectionneur suisse de Zurich, des investisseurs américains achètent mes grands formats. j'expose alors à Nassau, Seattle, Paris, Tokyo, Luxembourg et dans des expositions collectives. La série « Un été vénitien » obtient partout un grand succès, elle sera suivie d’une série réalisée à Berlin et en Europe centrale sur le thème de la fête foraine en hommage à Fernand Léger
Présent dans les grandes collections (Safra Holding, Olson Trust, Lynch...) à partir de 1999 mes travaux passent régulièrement dans les ventes publiques d'art contemporain. .
Le quotidien, source d’inspiration… et d’exigence.
Ethnologue de formation, j 'observe mes contemporains et leurs interactions dans la cité. Cette spécificité fait profiter mon oeuvre d’analyses justes, parfois cruelles, et accentue la minutie de mon travail d’approche et d’étude.
L’exigence se lit dans ma production, volontairement limitée : pas de modèles, jamais de sujets qui posent, rien que ce que je vois et parvient moi-même à capturer. Pour quelques œuvres par an, des milliers de clichés sont irrémédiablement détruits. A titre d’exemple, certaines compositions comme « Le Messager » ont nécessité plus d’une année de recherches avant d’aboutir.
La théorie des Structures.
Après avoir étudié le structuralisme appliqué à l’anthropologie culturelle et à la linguistique, puis les rapports mathématiques dans l’esthétique (en particulier les perspectives), je publie, en 1999, Structures primaires et polymorphes.
"Les œuvres sont parfois présentées avec un commentaire, une sorte de fil conducteur, comme si l’artiste voulait nous guider dans la profondeur du champs de ses expériences". "Le Monde 10 juin1999"
Pour l’artiste, les structures primaires comprennent la réalité dans une fraction de temps: le sens est systémique, chacun y trouve ce qu'il y voit. Les structures polymorphes sont, quant à elles, composées d’une juxtaposition d’éléments qui apporte un sens révélateur qu’aucune des parties, prise séparément, ne peut permettre de saisir. Mon travail se distingue en cela de celui de Martin Parr, le maître de la photographie vernaculaire : alors que, pour ce dernier, les scènes ordinaires se suffisent à elles-mêmes dans ce qu’elles ont d’ironique et de pathétique, je les mêle pour leur donner un sens nouveau.